CHECKINATWORK : Une belle action collective !
L’enregistrement de la présence sur chantier représente une lourde charge administrative pour l'architecte qui visite souvent plusieurs chantiers par jour et se trouve confronté à une application qui n’est pas adaptée à la nature de son travail. En revanche, l’enregistrement pour les architectes ne contribue pas aux buts de la législation, c’est-à-dire la lutte contre la fraude sociale et la sécurité sur le chantier.
C’est pourquoi l’ensemble des organisations d’architectes, à savoir l’AriB, le BVA, le Cfg-OA, la FAB, la NAV, le Vlaamse Raad et l’UWA ont uni leurs voix pour demander une rencontre au cabinet du ministre Dermagne.
Suite à cette (trop rare) action collective, le 27 octobre dernier, le secrétaire de la NAV a pu expliquer les doléances de la profession.
Le conseiller du ministre a convenu que la législation manquait sa cible auprès des architectes et s'est montré particulièrement réceptif à l'argument selon lequel les architectes ont plus de mal à exercer correctement leur fonction de surveillance lorsqu'ils doivent s'inscrire à l'avance. Il va maintenant faire une proposition au ministre sur la base de cette argumentation.
Toutefois, la décision doit être prise par quatre ministres, Vandenbroucke étant le décideur aux côtés de Dermagne. La prochaine étape est donc d'entrer en contact avec le cabinet Vandenbroucke pour faire valoir notre point de vue.